lundi, mai 22, 2006

SANS TITRE

Lundi, j'ouvre la page du blogger comme un petit défi. Je viens ici pour me faire écrire, c'est un exercice, une culture physique des doigts et des neurones.
La page blanche m'impressionne, alors je l'impressionne de mes mots.


Hier j'étais sous le soleil et les ocres de Rustrel.
Journée des ocres; le nom seul m'évoque la terre et la douceur, le lisse et le sauvage. Il y avait peu de monde et des airs d'accordéon dans les rues; des familles aux enfants peints en rouge et en jaune.
Ocre, je me suis amusé de la proximité des mots "ocre" et "ogre".

Pourquoi a t-il fallu qu'ensuite j'affronte la jalousie ? je me suis mal comporté, emporté comme il m'arrive parfois. Je voulais que finisse l'absence des mots. Mais tout est fini, un tout qui ne fut pas rien, écrasé par les mots trop absents.

De retour à la maison, je constate mon manque de tristesse et mon esprit se refuse à tout autre usage que la futilité.

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