mercredi, novembre 28, 2012

Lunettes en trop



Hypothèse à la gloire : un premier pas suivi d'un premier cri. Le premier homme, la première femme, qui les connait ?

Hypothèse à l'escalier qui mène à la chambre : les yeux fermés je pourrais croire que je vais à l'échaffaud.

Hypothèse au remue-ménage : l'assassin n'a pas laissé de traces, mais il n'y a pas de cadavre, est-ce vraiment un assassin ?

Hypothèse au délire : s'il dure assez longtemps il devient vérité, les légendes et les religions le prouvent.

Hypothèse au malheur : une promesse chauve qui a pris assez longtemps la liberté d'exister.

Hypothèse au nouveau-né : avant il y avait des machines à écrire. Qui avait deviné tous les machins à écrire qu'il y avait dedans ? 






Le vent de l'orage
emporte les feuilles rouges
du mont Momiro

sur l'eau de la tatsuta
elles sont comme du brocart

Nagayasu Tachibana, traduit par Marylène http://www.leonicat.fr/haiku/haiku.htm
 

dimanche, novembre 18, 2012

Généralités



Les philosophes réfléchissent, non sur le monde mais sur eux-mêmes et à partir d'eux-mêmes. Car du monde nous n'avons qu'une connaisance limitée à nous-mêmes.
Ce que je vois, j'entends, sens et ressens sont les traductions d'une réalité qui m'échappe à tout jamais. Les sciences les plus dures comme la physique ne sont que ce qu'il est possible de dire de la réalité.
Pourtant, malgré que je ne sais pas grand chose de cette réalité (je suppose quand même qu'elle existe autrement qu'un monde genre Matrix...) ce que j'en sais suffit puisque je ne suis pas encore mort. Certes, je pourrai en dire autant d'une bactérie dans une éprouvette de laboratoire : sa vision du monde est adéquate puisqu'elle vit encore.
Oui, mais il y a le délice de l'instant.

La grande affaire du Bouddhisme est de mettre fin à la souffrance que j'éprouve, que nous éprouvons, devant l'imperfection du monde. Pour cela il est bon de commencer par voir les choses comme elles sont, joie et souffrance, naissance et mort, bien et mal.
Lorsque je verrai mieux comment sont les choses, je pourrai comprendre l'origine de la souffrance, car il y a une origine à la souffrance qui n'est pas le péché originel - il n'y a pas de péché.
Lorsque j'aurai compris quelle est l'origine de cette souffrance je pourrai commencer à y mettre fin. Ca marche comme ça, et au passage il y a le délice de l'instant.
Parfois parfois et parfois souvent.
Le bonheur du randonneur c'est de marcher.


Généralités : j'ai beaucoup de mal à passer du "je" au "nous".


S'en vient le triste automne
Et rien d'autre ne viendra
Moine Egyo

vendredi, octobre 26, 2012

Hesitation, une valse comme une autre




Elles sont cinq, deux petites, une toute petite et deux minuscules de deux ou trois ans. En rouge, en vert, en jaune et bleu. De larges sourires où, ici ou là, quelques dents manquent.
Elles sont intimidées, elles se tiennent sur le bord de la terrasse, se tortillent et ricanent.
Puis brusquement, y a t-il eu un signal ? elles s'enfuient à toute vitesse, sauf la plus petite, celle qui marche à peine, qui me regarde.


Depuis quelques semaines entre paresse et je m'en foutisme, j'erre... 'Mon beau navire Ô ma mémoire..." navigation paresseuse, tout parait futile.
J'ai envie de repos, de calme, de chaleur.
Plonger. J'en ai assez du lagon, j'ai seulement envie d'être dans le bleu le plus grand.



Un moine pélerin obtint une entrevue avec le Maître Tao Wuet lui demanda quelle était la signification profonde du zen. Tao Wu descendit de sa chaise, s'inclina devant son visiteur et lui dit " Tu viens de loin, sois donc le bienvenu. Mais je crains de n'avoir pas grand chose à t'offrir"



dimanche, octobre 21, 2012

Le mont FUJI et les cerisiers en fleurs


Nagaraeba
Mata konogoro ya
Shinobaremu

Ushi to mishi yo zo
Ima wa koishiki

Enfance perdue
Comme je t'ai méprisée
quand j'étais enfant
Et comment te retrouver
maintenant que je suis vieux

Kiyo Suke (fin du 12èm siècle) 


Je me rappelle l'ascension vers le monastère, le mont Fuji dans notre dos et en bas dans la vallée un millier de cerisiers en fleurs. C'était il n'y a pas si longtemps.





Du côté des enfants gâtés
J'écoutais dans le poste le drame du manque de place dans les crèches. Un homme dit " les crèches, c'est un service public"



Je rêve d'une pièce de théâtre sur deux plateaux, avec les mêmes personnages. Les acteurs passant d'un plateau à l'autre, chacune des scènes peut être vue comme une seule "vraie" pièce et révèle de l'autre scène ce qu'on ne sait pas, ce qu'on ne voit et ce qu'on ne devine même pas.
Je soupçonne la réalité d'être ainsi, mais il faudrait une infinité de plateaux.



C'est curieux comme les pessimistes se déclarent toujours "lucides".



Le dernier homme, tout seul dans l'Univers, ne pourrait pas faire le mal, le pauvre.
Donc le mal, c'est les autres.
J'avais déjà deviné ça.



Sensei disait "l'ignorance est un mécanisme". Comprendre est un accident et un abandon.

mardi, octobre 16, 2012

L'exponentielle de la force



Comment parler du vol d'un oiseau ?
En claquant des doigts.

Hypothèse au désastre : le temps d'un soupir, un ouragan.

Hypothèse aux eaux calmes : le signe du tao sur les rayons de la lune

Hypothèse à la rumeur : un homme sale et barbu en short et en tongues; tout le monde le regarde. Il boit une bière et rote; tout le monde l'entend.

Hypothèse aux pleurs : comme "fleurs" ou presque.

Hypothèse à l'ours : se sentir comme un animal au moment du réveil, sans "je", comme MP.

Hypothèse au goût du poivre : un sexe de femme le jour où je suis fou de désir.


Je vais bientôt quitter Mayotte sans savoir où je vais aller. Exciting, isn't it ?

mercredi, septembre 26, 2012





Papa est mort. Lui ai-je dit que je l'aimais ? Les derniers mots qu'il m'a dits c'était "je ne sais pas qui tu es, mais tu es très beau". Je ne savais pas que ce serait ses derniers mots pour moi.



mercredi, août 29, 2012

toute phrase commencée doit être achevée







"Les dinosaures ça n'existe pas. Il n'y a pas de preuves", cela m"est dit d'un ton affirmatif par quelqu'un qui croit dur comme fer à la bible. "C'est juste des mensonges".
Alors les bras m'en tombent. L'esprit humain est ainsi fait qu'il croit à ce qui l'arrange et qui ne dérangera pas sa vision du monde, laquelle est plus importante que la réalité.

Quoique, c'est vrai il n'y a pas de preuves, pas une seule photo, même petite, même floue. pas de diplodocus errant dans la forêt, et personne ne peut dire qu'il a vu un ptérodactyle voler dans les airs. Personne. 
Il y a seulement des os, même pas : des bouts d'os... Sont-ce des preuves ? 
Alors que la bible !!! Déjà, dans la bible il n'y a pas d'os, ce qui est une première preuve (si, c'est très logique car si "os = pas de preuve", alors "pas d'os = preuve"). Ensuite puisqu'il y a quelque chose plutôt que rien c'est qu'il y a un Dieu et donc pas de dinosaures.
La Bible 2, les dinosaures 0.




J'ai toujours voulu être méchant sans y parvenir autrement que par faiblesse ou par paresse. Par contre, j'ai l'air méchant.

lundi, juillet 30, 2012

Le Temps d'avant le Temps




L'essence du Zen ne peut pas être saisie. Ce n'est pas un concept, ce n'est pas une intuition non plus, ni rien qui puisse se dire.
Le mot le plus proche serait "parfum" à mon avis.

"Ce n'est que cela, il n'y a pas l'ombre d'un poil d'une quelconque vérité à saisir"
En attendant de découvrir que le parfum n'existe pas. Peut-être.


J'aime beaucoup ça : "j'ai abandonné mon égo et je suis devenu le monde"  c'est faux bien entendu, on ne peut pas devenir ce que on est déjà naturellement, mais c'est joli.

Le chien qui aboie dehors, la voix aigüe de la voisine, des bruits de cuisine. Heure affairée. Tout cela fait le monde, et il faut tout cela pour le faire. Moi, en cet instant, sans bruit.
Vivant pourtant, bien vivant.

Quand je me suis entraîné dur j'ai mal aux muscles plus longtemps. Alors j'en fais moins et je découvre un plaisir dont je ne savais rien avant.

dimanche, juillet 22, 2012

Petits zoms verts







Ah, je profite de l'énergie du ramadan pour commencer un jeûne à ma façon, une semaine jusqu'à Samedi.
A Mayotte, Ramadan c'est quelque chose ! L'atmosphère est transformée, calme et plus recueillie. Au coucher du soleil, une excitation joyeuse avant le silence de la nuit.
J'aime cette période, un peu longue tout de même.

Ce matin, plus fort que d'habitude le bruit des makis sur le toit du cabanon. On dirait qu'ils couraient après eux-mêmes.

 Deux hommes noirs très grands. L'un d'eux porte une tunique et un pantalon beiges, très amples, d'un tissage à l'aspect brut. Des motifs géométriques simples ornent les épaules et le niveau des chevilles. 
Il me dit en rigolant que ça vient du Sénégal.


Si je devais tout recommencer à zéro, ou à un, je me ferais calligraphe, riche et célèbre. Je voyagerais dans le monde entier où des groupies nombreuses et sensuelles se disputeraient l'honneur de ma présence. Je ne leur accorderais qu'une attention distraite et hautaine sauf si elles sont bonnes cuisinières.
Hélas, un calligraphe riche et célèbre, cela n'existe pas, notre monde n'aime que les footballeurs.



dimanche, juillet 15, 2012

le regard endormi du Sphinx




La vie a son rythme, les choses naissent, vivent et meurent et je peux me laisser porter, emporter, transporter là où je veux aller. Par une vague, 
comme un poisson, comme un fou (citation Soufie).

Je recycle d'anciennes photos, je n'en ai aucune de récentes. Pas envie d'en faire. 
Je me sens plein de rien et d'urgence de ne rien faire ni rien penser. J'ai même regardé deux matches de la récente coupe d'Europe de foot, sans joie mais sans ennui. 
C'est ça, vieillir ?

Martina vit à Prague. Coucou Martina ! Je me rappelle Avignon, le Tourisme, et tout ce qu'on n'a pas dit. Rien ne change vraiment, sauf nous parfois.

J'écoute un air de jazz guitare et prépare du riz et des lentilles. Une voix qui chante "I'm guilty if I love you...", je suis coupable de t'aimer... Ah l'amour ! Ici à Mayotte, il existe le verbe "lover" que Fatou m'avait appris. 
Lover est un crime dont la punition est le plaisir.

Et puis d'anciennes musiques, qui me font danser.

Je ne vis jamais deux fois la même émotion. Celles que je traverse, elles se ressemblent, s'imitent et se côtoient. Mais avec de l'attention tout est toujours neuf. 
Tellement étrange que ma vie soit CELA exactement, un air de jazz qui succède à un autre et c'est bien.

Chang Ching demanda à Po Chang :
"Certains recherchent le Bouddha. Qu'est ce que rechercher le Bouddha ?"
"C'est comme, alors qu'on est en train de chevaucher un buffle, partir à sa recherche"
"Et quand on le trouve c'est comment ?"
"C'est comme rentrer à la maison en chevauchant le buffle"


mercredi, juin 27, 2012

Différence de couleurs






Tu marchais dans la rue, au hasard m'a-t-il semblé. Bien entendu j'avais remarqué ta silhouette, puis ton dos et tes fesses et les petites chaussures. La rue était animée, oh! Je me la rappelle cette rue en forte pente que nous avons descendue, toi devant moi derrière. Je réglais mon pas sur le tien, plutôt lent, c'était une flânerie, c'était un jour de vacances. Une vieille femme que tu saluas, quelques mots échangés, tu étais donc du coin, chez toi. J'étais  aussi chez toi en quelque sorte, en tout cas je n'étais pas chez moi puisqu'il n'y a pas de chez moi.

Quelque chose m'a distrait, quoi ? J'ai oublié. Lorsque je reportai mon regard vers toi, tu n'étais plus là. Il me reste de toi, un souvenir et le simple bonheur de cet instant gracieux que tu m'as donné. Pour cela, merci.



lundi, juin 25, 2012

LE LAIT CRU, ON Y CROIT ?






16 heures, d'un bosquet d'arbres verts, un brusque envol de roussettes, dans tous les sens en criaillant. 


17 heures, flot des voitures sur la route, elles ne s'échappent pas vraiment mais queuleuleutent lentes, ordonnées, patientes et lourdes.


18 heures quelques voitures, des gens, quelques roussettes encore, les arbres, l'espace. Pas grand chose en somme.


19 heures je digère une très mauvaise nouvelle, heureusement la maison est calme et silencieuse. Je m'enveloppe dedans et lorsque le silence me pénètre enfin... que dire d'autre que MU, ce mot japonais que l'on traduit par "rien", ou "vide". Pas le vide du creux et du néant, non, le vide des bouddhistes seulement vide de mots parce que sans forme, vide où la raison ne peut aller mais où l'esprit va.                       MU, c'est lent et brutal.









Si vous ne connaissez pas encore Concha Buika (je ne la connais que depuis quelques heures), n'hésitez pas à TOUT faire pour la découvrir : voler, vous vendre ou vendre vos enfants, tuer, voter Chirac, réclamer le retour de Domenech, n'importe quoi, mais écoutez là !! 
Et pendant que vous en êtes à perdre votre âme et vos enfants, essayez Lola y Manuel aussi...

jeudi, juin 07, 2012

LE SOUTERRAIN DU BONHEUR



Hypothèse au sommeil : il est à l'éveil ce que la moustiquaire est au moustique


Hypothèse au riz : un vieil ami gâteux qui arrive toujours à l'heure des repas


Hypothèse à la jolie fille : elle est au désespoir ce que la moustiquaire est au moustique






Souvent c'est au moment de partir au travail que je pense à elle.






Ah! je ne vais pas oublier d'aller voter (je suis un citoyen). Lors du prochain vote j'aurai la carte vermeil et j'insulterai les jeunes.

dimanche, juin 03, 2012

En uniforme bleu

un îlot dans le lagon. Je me demande s"il ne fait pas partie des "quatre frères", 
mais où sont ses frères alors ?



Un îlot, le lagon, la barrière de corail et l'horizon, simple trait entre l'immense de la mer et l'immense du ciel.
Là où ils se rejoignent, mer et ciel bleus mêlés, je vous présente Mayotte.

lundi, mai 28, 2012

A ceux qui n'ont jamais mangé de topinambour




Ah, le festival de Cannes !! Il fait partie de ces événements que l"on" m'inflige chaque année, événements toujours aussi vides, toujours aussi creux, inutiles et barbares. C'est même parce qu'ils sont creux qu'ils résonnent avec autant d'ampleur. Je pourrai prendre les commentaires de l'année dernière, ceux de l'année prochaine, rien que le vide infiniment remâché.

Il y aura Roland Garros, les coupes Davis, le tour de France, Les Molières de ceci et les Césars de cela. Les lunettes de Brad Pitt, le décolleté de truc, et Untel qui "vient pour gagner" et Machin qui se répète ou répète le déjà dit.

Des ombres, nos rêves, notre ennui. Pas grand chose.



Vendredi matin, de la fenêtre du bureau de Jean Jacques, j'ai fait coucou à Fatima. Sur la grille derrière elle il y avait un mainate qui me regardait. Puis un camion est passé, deux autres filles qui bavardaient et un peu de vent. Un souffle qui a fait bouger les feuilles des bananiers.
Ici non plus on ne voit pas le vent.



Quinze makis sur un fil téléphone pour traverser la route. Sautent sur un toit de tôle, bang !! quinze fois.


samedi, mai 19, 2012

HUILE DE MESSAGE






Elle est assise sous l'arbre, berçant son enfant. Pour moi elle est une ombre; pour la fourmi courant au sol, elle est une montagne. Pour la loi, elle est une sans papier.
Mais pour l'enfant, elle est tout.

Elle est là, pieds nus. Je vérifie autour, tout le monde a des chaussures ou des claquettes. Elle, est pieds nus.
Si pauvre. Personne ne la regarde.
J'ai dans la poche deux billets, dix euros et vingt euros. Main dans la poche je passe, sans la regarder.
Si pauvre ...


Si je me souviens bien, lorsque j'avais dix ans j'étais amoureux d'une certaine Claire; blonde, je n'en sais pas plus.
Avant il y avait Véronique, après Catherine, Anne Marie, Michelle, Patricia... D'autres.
Aujourd'hui elles ont mon âge et c'est très drôle. J'espère qu'elles ont été heureuses, qu'elles le sont encore.
A chacune une pensée joyeuse.


Si je devais refaire ma vie, je ferais pareil, mais autrement.



En général, lorsque j'écoute Michel Portal, c'est que ça va mal. Ce mec c'est des tripes en vrac, brut.
Mais là, je vais bien.

... Applaudissements. Je l'imagine s'inclinant, le saxo dans la main droite et cet étrange sourire pas content. J'imagine la nuit d'été (forcément l'été) en Provence. La foule, avec un léger bruit rose.
Le piano lance quelques notes, un accord. La guitare le suit peut-être, puis le silence ou un grillon.
Un rythme s'ébauche, un autre aussi, en même temps. Ca prend forme doucement, le saxo en haut. Et le bandonéon. Chacun dans la foule attend, devine, enchaîne.
Moi, j'imagine.


samedi, mai 12, 2012

PinK JazZ







Eh bien … j’avais oublié le blog, mais ô Débit enfin arrivé sur notre île, je me demande si je vais le poursuivre.
Sans doute que oui.
Sans doute que non.


Un air de smooth jazz dans l’oreille droite, le silence de l’autre côté.
Il n’est pas encore tout à fait assez tard, je ne suis pas encore tout à fait assez fatigué, pas assez mélancolique mais bien assez seul pour prendre le temps d'un post.
Seul et je me dis " je ne dois rien à personne " même si ce n’est pas vrai.



La saison des pluies commence à finir, elle a été longue cette année. Il me semble qu'il y a moins de chats dehors, moins de chiens aussi. Ou bien je me suis habitué ? Toujours beaucoup d'enfants, trop de naissances sur cette toute petite île. Je n'aimerais pas être eux, les enfants, je n'aimerais pas.


Parfois je pense à ma mort, je n'ai pas trop peur. Parfois souvent et pas trop mais quand même! En attendant je continue à détester les adverbes, démesurément, et à me méfier des adjectifs, grandiloquents zet redondants. Je limite mes lectures aux auteurs qui sont comme moi, sauf Hamadou Ampaté Bâ, évidemment adverbialement ( Il n'est pas un écrivain objectif mais un écrivain adjectif).
Le rapport avec la mort, sans doute quelque chose comme "perdre le fil", ou toute autre raison qui vous plaira.


Je viens de finir une nouvelle de Jim Harisson. J'aime Jim Harrisson alors je lui mets deux "r", pour avoir bien l'air.