16 heures, d'un bosquet d'arbres verts, un brusque envol de roussettes, dans tous les sens en criaillant.
17 heures, flot des voitures sur la route, elles ne s'échappent pas vraiment mais queuleuleutent lentes, ordonnées, patientes et lourdes.
18 heures quelques voitures, des gens, quelques roussettes encore, les arbres, l'espace. Pas grand chose en somme.
19 heures je digère une très mauvaise nouvelle, heureusement la maison est calme et silencieuse. Je m'enveloppe dedans et lorsque le silence me pénètre enfin... que dire d'autre que MU, ce mot japonais que l'on traduit par "rien", ou "vide". Pas le vide du creux et du néant, non, le vide des bouddhistes seulement vide de mots parce que sans forme, vide où la raison ne peut aller mais où l'esprit va. MU, c'est lent et brutal.
Et pendant que vous en êtes à perdre votre âme et vos enfants, essayez Lola y Manuel aussi...
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