mercredi, février 21, 2007

Baobabs





















Des baobabs,
mais il faudrait un humain pour comprendre l'échelle...



Le soleil s'est lassé de sa splendeur cassée

Une simple luciole cache autant de beauté que le soleil

pas de nuages, pas de vent et le soleil si brillant que les ombres d'elles même se cachent

Et si c'était moi qui suivais mon ombre ?

Un nombre, une ombre.

Les nombres existent pour désigner autant d'illusions, c'est pour ça qu'il y en a une infinité

Sans yeux, sans oreilles, sans nez, sans langue, sans peau je ne saurais pas que j'existe

La Mort après m'avoir frôlé m'a dit que "c'est pas sérieux, c'était pourrir". On dit "c'est pour DE rire"



Avec un enfant, mais y'a plus tout le baobab....

mardi, février 20, 2007

Baobabs

.... je les ai oubliés et.... vous avez vu l'heure ?.. je vais me coucher....
Baobabs .... baobabas cools...

T'as pas cent balles ?




















Ca fait un peu carte postale....




Mesdames
Messieurs

(lumière sur celui qui parle)

Je ne suis pas moi. Ignorez moi, je ne suis rien. Que la Solution d'une équation parmi d'autres.
Vous voyez une forme et vous croyez que j'existe mais c'est faux - ma forme existe mais pas moi. Moi je ne suis Rien.
De Rien.

Notez ça n'empêche pas de s'écrire, de se rencontrer et de se parler même et voyez comme c'est drôle il m'arrive de croire, parfois - parfois - que VOUS existez. Vraiment ça m'arrive.
Mais je me rappelle - je me rappelle toujours - que je ne suis rien qu'une Solution, un rien qui certes, accroche la lumière mais ....

(en parlant plus fort) mais si la lumière s'éteint (le projecteur s'éteint, tout est noir) je disparais et il n'y a plus de formes. Il reste la voix mais si je me tais ... (silence)
..............................................................
La lumière se rallume sur un homme avec une machine étrange faite de voiles, de câbles et de tubes, environ 2m de haut.

La voix du début reprend en off
"Il monte sur les toits et il attrape le vent.
"Pour l'emprisonner ?" non, pour se distraire un moment, pour que après ne soit plus comme ici
ni comme ailleurs ni comme demain

la [Machine Dessine], il y a un crayon au bout d'un câble que les voiles agitent; regardez les, regardez les qui bougent doucement. Ce que la [Machine Dessine] dessine,
c'est le Vent
c'est le Vent

L'homme "ah, bonjour... tu es déjà venue hier n'est ce pas ?"
une femme à la voix timide, sous une faible lumière "Bonjour, je peux rester un instant ?"
L'homme 'oui, si tu veux" et il se retourne pour surveiller sa machine.

La voix off reprend
"elle l'aime, c'est sûr, elle l'aime désespérement. Elle ne le dira jamais elle n'osera pas.
Elle gardera secret son amour discret et ne le dira jamais n'osera
Et quand l'homme du vent partira, sur un autre toit - qui sait, peut être qu'il n'existe pas - (la lumière sur l'homme s'éteint) eh bien !! elle cherchera et sûrement elle trouvera un autre secret
qu'elle ne dira jamais
jamais son éternel secret qui la torture douce, aussi douce que le bonbon qu'elle suce toute la journée. Comme ça elle ne peut rien Dire... un bonbon ... de son secret ... un bonbon ...
qui la torture ... un bonbon ... bon... bon... Bonbon .... qui la .... c'est bon .... torture....
en secret"


(à ne pas suivre...)


... et ça, un peu moins carte postale

mercredi, février 14, 2007

Je me demande ...


















Madagascar, mais je trouve un air d'Asie à cette image, les vélos, l'air sérieux des cyclistes ...


Je me demande depuis peut-être toujours comment mon cerveau reflète le monde, si même il le fait et à condition que le monde existe.

Je me demande pourquoi le monde n'est pas contradictoire, ou plutôt si nous n'avons pas tort de considérer toute contradiction comme non vraie et ne reflétant pas la réalité.

Je me demande si nous ne devrions pas tout autant nous passionner pour ce qui n'arrive pas (j'imagine ce que cela pourrait donner de non informations par le non journal de 8 heures)

Je me demande si mon cerveau a raison contre le monde puisque celui ci ne tourne plus rond et que mon cerveau, si, à moins qu'il ne tourne qu'en rond ?

Je me demande si j'observe le monde à partir de ce que je sais ou bien si je sais quelque chose du monde à travers ce que j'observe, ce que je ne crois pas puisque ce que j'observe est incohérent et ce que je sais est cohérent.

Je me demande si je fais partie du monde ou si j'en suis détaché

Je me demande si "je" … existe tel que je me vois le matin, dans le miroir de la salle de bains.

Je me demande si je lui dirai que je l'aime, parce que j'ai peur de le dire.




Vers Morondava, le pays des baobabs. Tiens ! la prochaine fois il y aura des baobabs

lundi, février 12, 2007

Ma Déclaration


















Paysage de la région de Tananarive
Ouvrir les volets et voir large ...





Je voudrais te briser et te réduire en cendres
Pour te sentir renaître sous le ciel de décembre
Quand tes cris atteindront Dieu qui tourne la roue
Nous danserons ensemble la danse des fous

Car je saurai toujours les sublimes supplices
De la route qui va au bord du précipice

Je connais ta violence et tu sais ma tendresse
Puisque tu sais tout ô ma tendre déesse
Jusqu'au souffle du cœur au cœur de la démence
Quand le plaisir demeure où la douleur commence

Et je saurai toujours les sublimes supplices
Ta peau sera salée gingembre et puis épices
Je poserai mes larmes pour mieux garder tes armes
Je plongerai ma langue en tes lèvres secrètes
Et tu me diras OUI t'es pas toujours discrète

Au bord de la désordre prendre la démesure
A la peau décousue le réel se mesure
Lors ouverte à tous vents il reste la cassure
Et mes doigts t'étreignant la griffe rassure

Mais je saurai toujours les sublimes délices
Et les mots les plus purs
Plus tendres qu'un jeune maïs
Que le soleil torture
Jusqu'à mort de la nuit

Irons nous jusqu'au bout des plaisirs inouïs ?

Et te voilà ressuscitée
Donne moi des nouvelles.
Paraît que Dieu porte jarretelles
Pour faire chier les intégristes
Les fous d'Allah et les papistes
Les puritains les conformistes

Puisque tu es là
Buvons une dernière fois
Le merveilleux calice

Pour que nos corps tremblent
Ensemble


On devait le déranger, sans doute ...
le lézard

lundi, février 05, 2007

















En ce moment je suis paresseux. Les choses, les gens, les événements vont et viennent à leur guise pendant que le monde s'agite et s'affole. Un tas de papiers aux enveloppes officielles sont empilés à l'emplacement prévu à cet effet, non ouverts.

Je suis paresseux d'un doux désir d'enfance ou bien fatigué de ne pas tout savoir, les deux vont de pair. Je suis paresseux parce que petit, tout petit minuscule dans l'espace et ridicule dans le temps, une poignée de secondes quelconques au sein des milliard de milliards de secondes, quelconques, indifférentes, passantes.

Pourtant ce sont des moments qui me sont donnés, enfin c'est ce que je crois. Donnés.

Je m'abandonne, parfois je m'abandonne à plus grand que moi et je ressens un souffle venu des éons en route vers… vers d'autres éons, qui passe à travers moi et auquel je ne ferme pas la porte. Parfois je sais que je suis là pour ça, pour être traversé et pour que les secondes passantes passent.
Pour que vive ce qui est plus grand que moi et que je devienne aussi grand que lui.
Comme ça, en passant.

Et puis j'oublie, et puis j'écoute les informations à la radio, je lis les journaux, je vais, je viens, je m'agite, je m'affole et j'ouvre mon courrier.
Les secondes passent en gros paquets. Et revient le temps de la paresse.
J'attends; le corps et l'esprit – c'est la même chose – s'aiguisent de la relative absence des événements, redeviennent plus sensibles, plus subtils, plus ouverts.
Parfois alors, alors seulement, je sens et j'entends le souffle et je suis son chemin.

Et puis j'oublie encore…

Charles Richard (à droite) et son père.
Charles Richard a 72 ans et il est riche. Son père a 91 ans, nous l'avons rencontré dans son champ où il travaillait.
I
l a toujours refusé tout cadeau de son fils, à part une "angady", la bêche traditionnelle des paysans malgaches. Celle qu'il a à la main est neuve.