lundi, février 12, 2007

Ma Déclaration


















Paysage de la région de Tananarive
Ouvrir les volets et voir large ...





Je voudrais te briser et te réduire en cendres
Pour te sentir renaître sous le ciel de décembre
Quand tes cris atteindront Dieu qui tourne la roue
Nous danserons ensemble la danse des fous

Car je saurai toujours les sublimes supplices
De la route qui va au bord du précipice

Je connais ta violence et tu sais ma tendresse
Puisque tu sais tout ô ma tendre déesse
Jusqu'au souffle du cœur au cœur de la démence
Quand le plaisir demeure où la douleur commence

Et je saurai toujours les sublimes supplices
Ta peau sera salée gingembre et puis épices
Je poserai mes larmes pour mieux garder tes armes
Je plongerai ma langue en tes lèvres secrètes
Et tu me diras OUI t'es pas toujours discrète

Au bord de la désordre prendre la démesure
A la peau décousue le réel se mesure
Lors ouverte à tous vents il reste la cassure
Et mes doigts t'étreignant la griffe rassure

Mais je saurai toujours les sublimes délices
Et les mots les plus purs
Plus tendres qu'un jeune maïs
Que le soleil torture
Jusqu'à mort de la nuit

Irons nous jusqu'au bout des plaisirs inouïs ?

Et te voilà ressuscitée
Donne moi des nouvelles.
Paraît que Dieu porte jarretelles
Pour faire chier les intégristes
Les fous d'Allah et les papistes
Les puritains les conformistes

Puisque tu es là
Buvons une dernière fois
Le merveilleux calice

Pour que nos corps tremblent
Ensemble


On devait le déranger, sans doute ...
le lézard

Aucun commentaire: