mardi, février 17, 2009

Le fils de Charybde et de Scylla




Le voleur est entré sans frapper
Ce qu'il a emporté c'est à lui maintenant
La maison est triste d'avoir été violée
Le soir venu, j'écoute sa plainte, un silence particulier
Et je lui dis "moi aussi, j'ai peur"



Petit cambriolage.
Ma maison est nichée dans une colline, invisible. C'est pratique pour un voleur. Eh bien, parce que peu de choses ont été emportées, sinon je serais en colère, je ressens l'incroyable chance que j'ai. J'ai tout, tout ce que je veux ou presque... quand d'autres n'ont rien.

2 commentaires:

Nath a dit…

Difficile de vivre un vol même si ce n'est que du matériel et normal, d'éprouver de la peur ! Cependant, tu réagis bien, tu te places du côté de celui qui "envie" pour sûrement "en vivre" !
Je crois que dans cette situation, je serai très contrariée..

Arthur H. a dit…

Je découvre ton blog sur cet épisode difficile. Et bien je crois que tu as beaucoup de ressources ... intérieures.
De celles qui ne se volent pas.
Ton texte La Preuve m'a beaucoup troublé.