mercredi, septembre 04, 2013

Une histoire de vent relatif





J'admire son courage et je déplore sa maladresse, qui fait de sa vie un enfer. Mais l'un (le courage) et l'autre (la maladresse) s'originent à la même source.

Sans début et sans fin, voilà notre univers puisque hors de lui le temps n'existe pas. Nous baignons en lui, le Temps, sans le voir ni le comprendre.
Me revient en mémoire les essais que je faisais d'imaginer un monde où le temps aurait deux dimensions, orthogonales (pour simplifier), dont l'une serait infinie et l'autre finie (pour compliquer)


Hypothèse à la femme maigre : un tango lent, un soir d'automne, au bord de la mer
Hypothèse à l'homme maigre : une décoration de Noel, dans une malle mal fermée
Hypothèse à Léonard de Vinci : un carnet de recettes, trouvé sur le bord d'une route du désert
Hypothèse au Maghreb : trois petits lions dont on devine la crinière

Les bords de Seine sont d'une beauté sévère, organisée et contrôlée. Tout est mesure et sent le luxe et l'ordre et les choses y sont lourdes, même l'air. Personne ne rit jamais, personne ne crie non plus.
Restent les nuages.

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