mercredi, octobre 25, 2006

PROGRESSION DU DESIR

Ce sont les frôlements qui décident tout, selon leur qualité, leur intensité. Bien sûr il y a les rires partagés, les confidences : ils ne sont que la porte qui ouvre sur la possibilité.

D'abord le poil se hérisse, à peine, seulement une sensation intérieure, du dedans de la peau et je me sens vivant. Il y a le parcours de la sensation dont je ne sais pas tout de suite si elle est vraie ou non. Le rêve, le réel, l'entre deux de ma timidité et de ma force.

Même hésitante, l'âme colore les perceptions, celles du temps surtout.
Essentiel, de ne pas démêler le vrai de l'imaginé. J'interroge le monde et me satisfais qu'il ne réponde pas, parce que là est la source des encres neuves.

Comme on cherche la faille dans le lapsus, la faille qui conduit au sublime, il ne faut pas avoir peur des manquements ni des esquisses, ni des silences.
Suspension du geste, la promesse se réalise.

C'est alors que ...

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