samedi, octobre 03, 2009

Mont Blanc





Le théâtre est presque vide. Un spectateur tousse et le son résonne longtemps.
Enfin les projecteurs déglingués éclairent la scène d'un halo faiblard. Le bruit des bombes recouvre la musique de toutes façons hésitante.
Les danseurs entrent en scène. L'un d'eux cache sous le maquillage le sillon de ses larmes récentes. Ils n'ont pas répété depuis longtemps, ils ont peur et ils ont froid. Mais face à la barbarie, ils sont déterminés à célébrer une dernière fois la petite musique de leur vie.


Nous devrions faire attention, les barbares sont à nos portes.

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