jeudi, octobre 29, 2009

Car en sac





Je n'oublie pas ce qu'un jour j'ai entendu à la radio. J'étais à Marseille, en voiture le long du quai de rive neuve. Il ne faisait pas beau, un temps bêtement maussade.
Un journaliste interrogeait des élèves d'une école quelconque, des élèves de première qui avaient visité en Pologne un camp de concentration, puis avaient vu un film dont j'ai oublié le titre. Un jeune homme avait dit ceci "ce qui m'a frappé, c'est que dans le film, aucune des personnes interrogées n'était responsable. Chacun disait 'ce n'est pas ma faute, j'ai obéi' et le résultat… c'est ce camp".



Je n'aime pas commenter l'actualité, mais je tiens à souligner l'incroyable théâtre que nous avons vécu ces dernières semaines. "L'affaire" Jean Sarkozy. Par pure lâcheté des hommes et des femmes politiques, au mieux se sont tus, au pire ont soutenu les Sarko's boys. Je n'en ai pas cru mes oreilles, mais pourtant oui, ils l'ont fait et ils ont même mouillé leur chemise à cette tâche, et sans doute aussi leur slip. Lâcheté insondable, incroyable veulerie.
J'avais honte.

1 commentaire:

Unknown a dit…

...la veulerie des autres me met en colère ou m'indiffère quelquefois, mais si je devais avoir honte...
ce serait de la mienne, des petites compromissions quotidiennes auxquelles je faillis parfois, souvent ? trop souvent!.....
mais le temps passe si vite que j'oublie... surement à tort !, mais avec le désir, non pas d'absolution , mais, de tranquillité avec moi même et les autres