vendredi, avril 06, 2007

double "Z" comme dans piZZa


quelque part vers Morondava, côte ouest



Beaucoup d' histoires. Je lis au fil des blogs, des (non-) histoires, des romances et des catalogues, des morceaux de folie, des bouts d'eux.
Eux, les autres qui ne sont pas moi.

Fragments ou plutôt éclats, syllabes de nombril à nombril, des devinettes, rien que des bouts.
Faux parce que mis en scène, vrais à cause de cela même.
Les bloggers, ils écrivent, ils photographient, ils poétisent. Pour se toucher, je veux dire sentir leurs bords (il n'y en a pas), leurs limites (il n'y en a pas). Alors il recommencent jour après jour.
Moi aussi.
Me toucher, me sentir, me reconnaître, moi-même et les autres dans un seul mouvement.
Le regard des autres est fondateur, le mien propre, un inconnu qui habite la même peau, le même squelette, qui a le même sang mais c'est un usurpateur.

Le monde est parfaitement lisse. Avec une fissure, une seule : moi, à travers laquelle je devine la couche socle, l'origine qui n'existe pas. A deux mains sur le clavier, écarter, élargir pour m'y glisser et rencontrer tous les ancêtres.

cours, cours camarade... pendant que le vieux monde a pris du ventre

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