jeudi, octobre 18, 2018

Orange comme une Bleue




Impression d'espace
qu'accroche la couleur
             Une femme passe
             Que mon désir effleure
Puis tout s'efface
Et mon désir demeure

jeudi, octobre 11, 2018

FAIRE L'ARBRE DROIT

























Cela fait quelques semaines maintenant que j'ai repris "mon" blog. "Mon" entre guillemets, je ne sais pas pourquoi des guillemets. Ca fait genre " j'ai une idée derrière la tête", le guillemet suppose un secret entre nous, un secret bien secret.
Justement , bien secret... je n'ai dit à personne que j'avais repris le blog, je reste donc entre moi.
Ce midi j'ai décidé de répondre aux questions que l'on ne m'a pas posées dans les messages que je n'ai pas reçus.
Réponses :
Oui; oui; non; plus tard; je ne pense pas; t'es qui toi?

Voilà, chacun se reconnaitra.
Je me dois à "mon" public, c'est une exigence poétique.



 
Ce qui me plait dans la photo, c'est la retouche
Ce qui me plait dans la poésie c'est le rythme
Ce qui me plait dans la phrase, c'est l'instant de silence qui suit
Ce qui me plait dans l'Amour c'est la peur qu'il finisse
Ce qui me plait dans la vie, c'est qu'elle finisse

dimanche, octobre 07, 2018

Tagliatelles au beurre




Nous vivons une époque FORMIDABLE, parce que NOUS sommes formidables. 

Après un hommage national à Johnny, après un hommage national aux bleus champions du monde, voici l’hommage à Charles Aznavour. Nous n’avons de cesse de célébrer nos héros.
Ils sont riches, ils sont célèbres, ils ne travaillent pas beaucoup et ils ne payent pas leurs impôts.

Nous vivons une époque FORMIDABLE.








En plus des acrobates et des jongleurs, je vous conseille de vous méfier des toreros, surtout s'ils sont petits.

lundi, octobre 01, 2018

Flammekueche



Il y a quelques jours, je me suis trouvé bloqué dans un embouteillage majuscule du côté du rond-point du Prado. A chaque fois que cela arrive je me maudis d'ignorer qu'un match de foute "à domicile" a lieu. Des supporters bleu ciel et blanc, ou blanc et bleu ciel pour d'autres, se pressent vers le stade, contournent les voitures, sautillent, chantent et s'interpellent.

Je ne m'intéresse pas du tout au foute et je n'aime pas les hordes hurlantes en uniforme, drapeaux et décorations. Mais à chaque fois je note qu'il y a d'un côté les supporters généralement hilares, courant dans tous les sens dans les odeurs de saucisse merguez, et de l'autre des automobilistes enfermés dans leurs bagnoles, maussades, énervés et dans un uniforme différent mais uniforme quand même. Et je fais partie de ces derniers.

Alors je prends mon sourire bouddhiste et mon mal en patience.