dimanche, février 09, 2014

Ouverture Orang Outan

Le monsieur au chapeau est devin. La jeune femme à ses cotés, avec un chapeau à carreaux est son épouse. Les enfants ne sont pas les leurs ! Ce sont les enfants du village. Quand nous allons au village ils savent que nous apporterons quelques bonbons et du pain. Ils ne se battent jamais, mais attendent leur tour calmement.
Dans ce village, pas d'électricité, pas d'eau sauf au puits. Je me demande souvent comment ils imaginent notre vie, peut-être qu'ils ne l'imaginent pas du tout ; leur horizon, c'est le village.
Une jeune cousine qui a 14 ans n'est allée que quelques fois à Fianar, la ville à 10 kilomètres de là !  Et encore pour quelques heures de marché, pas plus.
Pour les adultes nous apportons du toka gasy, l'eau de vie locale fabriquée sur place, on ne sait pas comment. Personne ne sait, cela dépend de ce qui est disponible. La seule constante c'est que c'est fort, très fort. Ca sert aux cérémonies, toutes les occasions sont bonnes. Puis ça sert à se saouler, une activité très prisée des hommes comme des femmes et socialement bien acceptée.

Il y a quelques années, j'avais une petite copine là bas, elle avais six ans à peu près, qui s'accrochait à moi lorsque je venais et refusait d'être ailleurs que dans mes bras, à la limite je la tenais par la main. Je lui avais appris à se servir de l'appareil photo, le gros appareil que j'avais avant. Aujourd'hui elle est partie avec ses parents vers un autre village.
Voilà une des photos qu'elle avait prise (... je ne retrouve pas ses photos).

J'avais envie de parler d'eux.



2 commentaires:

Unknown a dit…

moi aussi j'ai envie de parler d'eux, les gens de fianara.

Unknown a dit…

Pati ??