Je marche le long du lagon calme, une brise nostalgique, à peine un souffle, encore moins qu'un souffle.
Je ne suis pas un étranger, je ne suis pas d'ici non plus. Il en a toujours été ainsi, partout où j'ai vécu. Il m'a fallu longtemps avant de me sentir légitime.
Aux instants de calme et de silence, des mots viennent. Ils m'amusent ou m'attristent, m'intéressent toujours et puis s'en vont. Reste leur trace, une émotion.
Chez moi, les pensées vont toujours du dehors vers le dedans, comme vont ces quelques phrases. J'ai besoin d'un effort ensuite pour revenir parmi vous, les vivants.
Et j'entends à nouveau les oiseaux. Le lagon est calme.
jeudi, novembre 27, 2008
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6 commentaires:
J'ai eu une grande joie à t'entendre aussi longuement au téléphone. La communication était si bonne, il me semblait que tu étais à deux pas...
Je t'imagine plongeant puis, après l'effort et le plaisir de découvrir une fois de plus les paysages marins et leurs habitants, t'adonner à la dégustation des fruits cueillis dans ton jardin.
A bientôt t'entendre ou peut-être te voir. Peut-être
n'attendras-tu pas d'être "légitime" pour revenir ici où tu es "légitime".
Bonne bise de J. et M.
Sans savoir pourquoi
j'aime ce monde
Où nous venons pour mourir
Söseki
Je suis là
Tout simplement
Sous la neige qui tombe
Issa
Particule
dans le soleil d'hiver
je voudrais partir
Senshi
Sur les dessins d'enfants
un soleil tout rouge
dehors la neige en bourrasque
Töta
An qui passe et an qui vient __
Issa, celui que j'aime entre tous...
Eleny ??
Eleny ??
Non Michelle
Bonne soirée. plein de bises de nous deux (J.e tM.).
M.
Je pense à m'y remettre très sérieusement...
Vous manquez par chez nous cher monsieur!
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