jeudi, février 18, 2010

Ultime utérus


Un cheval de Troie



Le temps est long, parfois. Je gribouille, j'écris (on croit que je prends des notes ou qu'une idée vient de me traverser, hélas non). Voici la production d'un matin entier, dans tous les sens d'une ou quelques feuilles dont je prends soin de me munir.

Ultime utérus (qui sert de titre à cette passionnante rubrique)


Je volerai ses songes sans lui laisser d'Orient
Et je saurai (alors) comment marche un géant
(j'avais écrit "un gland" mais ce n'est pas au niveau poétique de mon blog n'est-ce pas ?)

Quand il a douze pieds, six de chaque côté
Il marche comme un ange
Mais qu'il en manque un seul il se met à boîter
Et il parait étrange
Il en a parfois trop il faut le reconnaitre
Grâce à l'enthousiasme de ceux qui l'ont fait naître
On peut le raboter le tordre ou l'écraser
Mais on peut tout aussi bien ne pas le recompter

Les parents attrappés, enfants abandonnés
Impuissance du coeur devant cette douleur
L'égoïsme est mon refuge

Blanc, bleu, noir et gris
Là où parlent les élus
Eh! pas de couleurs

Les photos sont trompeuses, elles ressemblent au photographe, pas au sujet.

Il n'est d'accord sur rien mais il ne vote pas.
L'arc est tendu mais la flèche dans le carquois.

Pas d'avis, pas de questions, plus de débat. C'est l'heure du repas.

Cour d'appel
Coup de pelle
Cours j't'appelle.


"Mais mon amour je ne t'ai pas vraiment quittée. Tu es tellement banale que je te retrouvais partout, dans toutes les conversations, dans les séries à la télé, dans la rue ou chez la boulangère. Tu étais au milieu de toutes les mièvreries qu'on s'échange quotidiennement au bureau "ça va comme un Lundi!!". Tu vas comme un lundi mon amour. Je ne t'ai pas quittée et je ne te quitterai jamais..."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Ca va comme Vendredi"
Lever l'ancre dés le matin et tirer des bords d'un mot à l'autre des vôtres, naviguer le long de vos gribouillis, même par temps gris, me donnent envie de jeter l'encre ici ....je vais bien, merci :)