samedi, février 27, 2010

One love


J'aime particulièrement ici les fêtes traditionnelles. J'ai l'impression de deviner ce qui m'échappe habituellement. Ou plutôt non, de comprendre que quelque chose m'échappe habituellement mais je ne sais pas vraiment quoi.
Je le devine dans une qualité de sourire qui n'existe nulle part ailleurs.




Je me rappelle les ouvrages de Daniel Boulanger que j'ai lus il y alongtemps. Je vivais à Toulouse lorsque j'ai lu ses premières "retouches", c'était en 1986. Les retouches sont de très courts poèmes de trois à cinq vers - pas du tout inspirés des haïkus ou des tankas - ou parfois deux vers ou même un seul.
Il y parlait de murs, de cris, de ciels et de silences.

Je me rappelle aussi quelques romans. L'un d'eux s'appelait " le ciel de Bargetal". Ce sont les romans que j'aurais aimé écrire. Il ne s'y passe rien qu'une écriture sublime. Il décrit un monde fragile, un équilibre léger et un peu mélancolique, mélange de bonheurs et d'hésitations.
Peut-être un tableau de Nicolas de Stael, plus léger encore, plus ténu, invisible.
D'où la vie, curieusement, jaillit.

"Le paradis est un livre" a t-il écrit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Le Paradis est un livre"...et fragiles sont les mots pour dire à quel point la vie peut être fragile...


http://www.youtube.com/watch?v=4o9psdo86x0