jeudi, avril 30, 2009

Tarte opium



Je vous invite à rentrer à la maison avec moi, un soir après le travail. Ou dans la journée, moquons nous du temps, mélangeons le sans vergogne parce qu'il y a des lieux que je ne me représente que la nuit, d'autres le jour…

Le long du chemin nous verrions

la houle ballotant les eaux du lagon,
un groupe de femmes aux saluvas multicolores, attendant un taxi,
un scooter jaune paille, piloté par un noir torse nu sur la rocade de M'Tsapéré,
sur le bas coté de la route, quelque part vers Ongoujou, un zébu couché, noir avec une tache blanche entre les cornes,
l'odeur de l'Ylang juste après Ongoujou,
une famille de hérissons se hâtant vers l'autre côté du chemin,
lumières dans la nuit à Hapandzo, la Duka est ouverte très tard,
quelques étals où on vend des fruits, du lait de zébu et du vin de palmes, mais on ne dit pas que c'est du vin, on dit "c'est pour digérer quand on a mal au ventre".
Les sandales et les chaussures sur la route, devant la mosquée blanche,
des éclats de couleurs, femmes lavant leur linge dans la rivière juste avant d'arriver chez moi, les enfants qui jouent, le linge étendu dans l'herbe, la joie souvent
l'allée cahoteuse, le bananier plié qui fait comme un porche, la lumière de la terrasse, le chat paressant sur le canapé.

Nous sommes arrivés. Bienvenue !

3 commentaires:

Nath a dit…

J'en prendrai bien une part ! ;-)

Gatto999 a dit…

Great !..

Ciao from Italy
:)

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)