mardi, octobre 26, 2010

délices, et orgueils




Envie d'été
La terre endormie écoule la pluie
souveraine dénouant le chaud
sable du sablier du ciel

Elle aime aussi la nuit
comme vous
vous aimez la nuit


Fragments
Un long écoulement de chenilles
à mi-bois de l'arbre
lui pour mourir vivre pour elles

mais qu'importe dit-elle
l'étreinte est si belle


Fêlure
L'amante à l'amant
la tentation de Venise
que l'étreinte oblige

lorsque l'âme est en voyage
qu'importent les paysages

l'errance me guide
j'ai la patience tranquille
d'un âne en voyage

Pour vous guetter

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un musicien, une âme, un voyage ...
vous jetez joliment l'encre sur les mots ! ;)