jeudi, octobre 16, 2008

Le pendule de Foucault



Je suis toujours surpris par ce qui est démesurément plus grand. Surpris, effrayé, émerveillé. Soumis.
D'où mon fantasme de Sibérie, froide et grande, d'une totale indifférence, démesurée.
Je me rêve jouet minuscule au sein d'une nature énorme, énorme, si énorme que je ne pourrais que lâcher prise, enfin. Que seul l'abandon et non pas la lutte, permettrait la survie, l'abandon complet.
Je sais que c'est possible.


Quelques dauphins ...

Font des bonds...

... Je vais leur parler de la crise financière

3 commentaires:

Marcel Séjour a dit…

Je crois que j'aurais aimé lire votre commentaire sur mes "chinoiseries".
En ce qui concerne la couleur du chapeau , si elle est bleue, elle va être en concurrence avec le bleu du bonnet à droite et celui du maillot à gauche. D'où angoisse...

Anonyme a dit…

Sibérie ? Mon fantasme, c'est d'aller sur l'embouchure de l'Indigirka qui se jette dans l'océan arctique. Autrefois on y trouvait des restes de mammouth, défenses d'ivoire au commerce fructueux. Des tougouses et des tchouktches (zut, j'ai oublié l'orthographe), peuples de Sibérie orientale et dont il faut fouiller les tréfonds des bibliothèques universitaires pour en trouver trace. Quelques récits de voyageurs, un recueil de légendes, une thèse sur leurs chamanes... C'est tout ce que je sais d'eux. Les tougouses étaient un peuple pacifique peu à peu submergé par un voisin qui a établi sa république sur ses terres, un peu comme l'empire chinois chez les touvas de Mongolie. Mais je sais peu de choses, des bribes, et pourtant c'est déjà trop pour m'empêcher de rêver.
A bientôt !

Anonyme a dit…

Si vous savez que c'est possible, expliquez alors, expliquez