dimanche, mars 09, 2014

On n'a pas fait mieux que Jim Morisson, pour chanter (à part Roger Chapman)





Ginny Red. C'est le nom que j'aurais donné à mon héroine de polar si j'en avais écrit un (mais je ne l'ai jamais fait).
Ginny, parce que ça évoque l'Amérique et qu'un roman noir c'est forcément un privé en Amérique, regrettable mais je n'y peux rien. Ginny ça évoque l'alcool, les bars sombres, des hommes avec des chapeaux et une clope au bec. Au temps de Ginny on fumait beaucoup dans les bars.
Red parce que le feu, le sang et l'énergie, et puis en France tout le monde comprend ce mot.

Ce serait une femme avec des gros seins, très gros genre Jane Mansfield moins un peu quand même parce que pour un détective privé ça peut être un handicap, des gros comme ça. "For example", lors d'une fouille secrète dans un lieu sombre et dangereux elle pourrait appuyer sans le vouloir son téton sur un interrupteur et allumer la lumière. Donc Jane Mansfield moins un peu.
Elle serait experte en karaté, jiu jitsu et Pensak Sila, en armes à feu, en cryptologie et en whisky. Elle aurait des amants pratiques, dotés d'un gros sexe et très ardents.
L'un serait spécialiste de littérature médiévale, professeur à l'Université et pratique pour aider à résoudre les énigmes tordues. L'autre videur dans une boîte mal famée, elle lui aurait cassé la gueule lors d'une enquête mais l'aurait réconforté en découvrant sa virilité bestiale et finalement assez simple. Il serait pratique pour faire garde du corps. Les autres amants ? en fonction des histoires.

Pour donner du piment au personnage, elle aurait une blessure cachée dont je n'évoquerais (avec délicatesse) que des bribes à des moments choisis de vague à l'âme, genre juste après un coït réussi. Elle aurait eu un premier amant, le tout premier, qu'elle avait mangé quand elle avait appris qu'il voulait la quitter et ne se le serait jamais pardonné. Bref un truc qui donne de la profondeur, du mystère et de la nostalgie. Oui elle pourrait être cannibale, on n'a encore jamais fait ça, elle mange ses amants ce qui explique qu'elle en ait beaucoup, vu ses seins on devine qu'elle a besoin de protéines, l'amante religieuse. Et comme son premier amant était un homme très tendre dans tous les sens du mot, elle aurait du chagrin en pensant à lui (de toute façon les femmes n'oublient jamais leurs premiers amants, en tout cas les quinze premiers. C'est statistique).

Elle aurait un chat vagabond, roux et bagarreur. Elle aussi serait rousse, les gros seins j'en ai déjà parlé…

Maintenant que le personnage est clairement dessiné, ses aventures jamais écrites pourraient commencer. Mais peut-être que vaut mieux pas ?





1 commentaire:

Danalyia a dit…

Assurément, une héroïne attachante ! On peut en effet se demander s'il serait bien raisonnable de la laisser vivre sa vie, même par fiction interposée...