Je vais écrire un
post qui a quelque chose à dire.
Puissant, définitif, avec un humour qui démonte les bosses de chameau et qui
fait réfléchir en même temps.
Il faut commencer
par trouver un thème. Je pense à "la contiguïté" qui parait plus populaire
que "l'adjacence" ou encre "la tangence". "La linguistique
aléatoire" c'est bien aussi. Mais
bon, va pour la contiguïté puisque c'était mon premier mouvement.
Ensuite, il faut
une ou deux phrases qui mettent en évidence la profondeur du propos, deux creusant
plus profond que une seule bien entendu.
"La contiguïté
est l'asymptote de la paréidolie qu'est le vivre ensemble" est une phrase
profonde. Ensuite "Pour être contigu il faut aussi être tigu, con ne suffit
pas" est trop lisible, je change par "être contigu, c'est être non
pas "dans" ou "sur", mais être entièrement", qui est encore un peu new-age mais il faut que je flatte mon lectorat qui n'est plus
tout jeune.
Pour poursuivre et
fasciner le lecteur haletant, il faut un fait d'actualité que je vais analyser
sous l'angle de la contiguïté : Panama papers, les réfugiés, le terrorisme, le
championnat de Ligue 2, les ravages de la financiarisation de l'économie, les
missiles lancés par la Corée du Nord ? J'hésite, et puis va pour les missiles
lancés par la Corée du Nord j'ai un faible pour les dictateurs bananiers, Amin
Dada, Bokassa, Duvalier, Ceausescu, les Kim Jong grand père, père et fils et
ceux à naître parce que ceux-là ils se reproduisent sans faiblesse, et d'autres dictateurs
qui me pardonneront de les oublier, si toutefois les dictateurs pardonnent.
Poursuivre encore par affirmer sans
mollir que la contiguïté est la cause (ou le remède) au problème posé et voilà
un post où, pour une fois, j'aurai quelque chose à dire.
Mais pour le moment,
et tant que ce post n'est pas écrit, je n'ai toujours rien à dire alors je la
ferme.
1 commentaire:
quelque chose a dire,On ne peut rien dire dès qu'on ne peut tout dire.
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