mardi, avril 05, 2016

PARADIS SOVIETIQUE







Je vais écrire un post qui a quelque chose à dire. Puissant, définitif, avec un humour qui démonte les bosses de chameau et qui fait réfléchir en même temps.

Il faut commencer par trouver un thème. Je pense à "la contiguïté" qui parait plus populaire que "l'adjacence" ou encre "la tangence". "La linguistique  aléatoire" c'est bien aussi. Mais bon, va pour la contiguïté puisque c'était mon premier mouvement.

Ensuite, il faut une ou deux phrases qui mettent en évidence la profondeur du propos, deux creusant plus profond que une seule bien entendu.

"La contiguïté est l'asymptote de la paréidolie qu'est le vivre ensemble" est une phrase profonde. Ensuite "Pour être contigu  il faut aussi être tigu, con ne suffit pas" est trop lisible, je change par "être contigu, c'est être non pas "dans" ou "sur", mais être entièrement", qui est encore un peu new-age mais il faut que je flatte mon lectorat qui n'est plus tout jeune.

Pour poursuivre et fasciner le lecteur haletant, il faut un fait d'actualité que je vais analyser sous l'angle de la contiguïté : Panama papers, les réfugiés, le terrorisme, le championnat de Ligue 2, les ravages de la financiarisation de l'économie, les missiles lancés par la Corée du Nord ? J'hésite, et puis va pour les missiles lancés par la Corée du Nord j'ai un faible pour les dictateurs bananiers, Amin Dada, Bokassa, Duvalier, Ceausescu, les Kim Jong grand père, père et fils et ceux à naître parce que ceux-là ils se reproduisent sans faiblesse, et d'autres dictateurs qui me pardonneront de les oublier, si toutefois les dictateurs pardonnent.

Poursuivre encore par affirmer sans mollir que la contiguïté est la cause (ou le remède) au problème posé et voilà un post où, pour une fois, j'aurai quelque chose à dire.

Mais pour le moment, et tant que ce post n'est pas écrit, je n'ai toujours rien à dire alors je la ferme.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

quelque chose a dire,On ne peut rien dire dès qu'on ne peut tout dire.