vendredi, février 18, 2011

Le vieux sur le chemin est un enfant






J'ai marché sur la lune. Puis d'étoile rose en étoile rose, j'ai fini par oublier la Terre.

Au creux d'un chemin de forêt, je me rappelle il faisait encore jour, une femme lui ressemblait. Mais c'était il y a longtemps.

Je suis attiré par ce qui brille, ensuite je suis repoussé. J'ai toujours un léger temps de retard, ça rend les choses plus drôles.

Aimer ses enfants c'est facile, d'étoile rose en étoile rose sans s'étonner de rien : y'a qu'à, là bas sur Terre.

J'écoute un air de guitare. Je hais les guitaristes, lorsque nous étions jeunes ils draguaient plus de filles que nous. Maintenant ils ont grossi, mais je les hais toujours.

Après une intro en douceur, le chanteur tout doux.
Vague à l'âme. Etre seul.
Le vent dehors et un son que je ne connais pas.

Peut-être que peut-être, ou bien non ? ou alors : peut-être pas ? comment savoir, peut-être qu'on ne peut jamais savoir. Ou peut-être qu'on peut ?

L'avantage d'être un homme, c'est que quand je fais une conneries, c'est normal. Et si j'en fais plein, c'est toujours normal.

Est-ce que Franck Zappa est mort ? je n'entends plus parler de lui.

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