jeudi, juin 12, 2008

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sur la plage du phare, un pêcheur répare son filet


Je recouvre doucement une page par une autre page.
Celle-ci est blanche, tout est encore possible.
Celle-là est couverte de signes qui évoquent la vie, en la réduisant à ce qui peut en être dit. C'est-à-dire pas grand-chose.

Une plage de Mayotte, pas la plus belle, s'appelle Musicale Plage.

Une petite, toute petite fille sur la plage de Dapani, en compagnie d'adolescentes. Elles marchent, elle court pour les suivre, j'ai compté plus de deux pas pour un seul des plus grandes. Les grandes sont lancées dans une de ces conversations que les ados ont, interminable. La petite fille, derrière, s'arrête brusquement et regarde quelque chose au sol, un crabe peut-être.

Ici, un blanc c'est un "m'zungu". Au pluriel c'est "wazungu".
J'ai croisé un couple, des blancs, madame était toute petite, environ la moitié de monsieur, ce qui faisait donc un blanc et demi. J'ai demandé si dans ce cas il fallait dire "m'zungu" ou "wazungu" et on n'a pas su me répondre.

Hier, c'était l'annonce des premières baleines repérées au large de Madagascar, beaucoup d'entre elles en route vers le lagon où elles viennent mettre bas leurs petits et les élever plusieurs mois durant.
Aujourd'hui le temps s'est couvert, un peu du vent des fameux alizés qui rafraîchit l'atmosphère.
Et demain ?

1 commentaire:

Nath a dit…

Moi, ce n'est pas sur les petites choses que j'aime bien ton regard, mais sur les personnes qui croisent ton chemin... une attention particulière à un geste, une analyse décantée et naturelle qui donne une belle humanité.

Bise Jacques.