mardi, décembre 11, 2018

La ballade du bien-aimé Jacques, gangster et gentleman




Captain America's quequette





Depuis quelques semaines, je révise et j'apprends par coeur
Des poèmes, des poèmes qui riment n'ayez pas peur


Ceux que j'aimais il y a dix ans, que je connaissais, je les aime toujours et je me les rappelle assez facilement. 
Mais curieusement "le pont Mirabeau" que j'aimais tant, m'ennuie maintenant.
Rimbaud, qui m'ennuyait, m'enthousiasme aujourd'hui. 
Et je découvre LaFontaine qui est très drôle ce que je ne soupçonnais pas.

Vu que les poèmes n'ont pas changé, c'est donc moi qui ai changé, point d'interrogation ?



Cette phrase est bizarre "j'ai changé", si pleine de paradoxes. Christian Bobin, dans son livre sur François d'Assise ne dit pas que François d'A a changé, il dit qu'"il a changé de vie", dans un passage très intense du livre d'ailleurs. Mais il y a autant de paradoxes là dedans : comment changer de vie ? Ce serait comme changer de peau, une mue, peut-être.



Hypothèse à l'homme assis : un bonheur de pensées folles qui trouvent enfin un gîte
Hypothèse à la femme assise : pas d'hypothèse, je pense à Rosa Park (ou Parker ?). Rosa Parks.





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