dimanche, octobre 21, 2012

Le mont FUJI et les cerisiers en fleurs


Nagaraeba
Mata konogoro ya
Shinobaremu

Ushi to mishi yo zo
Ima wa koishiki

Enfance perdue
Comme je t'ai méprisée
quand j'étais enfant
Et comment te retrouver
maintenant que je suis vieux

Kiyo Suke (fin du 12èm siècle) 


Je me rappelle l'ascension vers le monastère, le mont Fuji dans notre dos et en bas dans la vallée un millier de cerisiers en fleurs. C'était il n'y a pas si longtemps.





Du côté des enfants gâtés
J'écoutais dans le poste le drame du manque de place dans les crèches. Un homme dit " les crèches, c'est un service public"



Je rêve d'une pièce de théâtre sur deux plateaux, avec les mêmes personnages. Les acteurs passant d'un plateau à l'autre, chacune des scènes peut être vue comme une seule "vraie" pièce et révèle de l'autre scène ce qu'on ne sait pas, ce qu'on ne voit et ce qu'on ne devine même pas.
Je soupçonne la réalité d'être ainsi, mais il faudrait une infinité de plateaux.



C'est curieux comme les pessimistes se déclarent toujours "lucides".



Le dernier homme, tout seul dans l'Univers, ne pourrait pas faire le mal, le pauvre.
Donc le mal, c'est les autres.
J'avais déjà deviné ça.



Sensei disait "l'ignorance est un mécanisme". Comprendre est un accident et un abandon.

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