lundi, août 04, 2008

VORTEX


Une profession de foi : "J'en suis sur qu'on nous prend pour des cons"


et d'autres images de la course de pneus


on retrouve Mohamed ...




Les vacances ont soulagé Mamoudzou de ses embouteillages interminables.
La ville a, encore plus, un air de province, elle fait penser à un chat maigre assoupi. Des touristes ici et là demandent ce qu'il y a à visiter. Rien. Il faut quitter la ville.

Dimanche, sur la barge qui relie Petite et Grande Terre, nous avons croisé un banc de dauphins entre les bateaux du port, une nage joyeuse et rapide. Où allaient-ils ?
Sur la barge des messieurs élégants prenaient la pose pour des photos sur fond de lagon.
Un groupe de femmes aux saluvas colorés, chatoyants même, se rendait à un m'biwi. Elles parlaient fort, riaient. Les femmes d'ici sont souvent plus bruyantes que les hommes.
Une très jolie jeune fille d'une vingtaine d'années, mince, noire, avec un air réservé était assise seule. Lorsque la barge a accosté, et après quelques pas sur le ponton un jeune homme l'attendait, souriait. Ils s'embrassèrent timidement, sans doute un premier rendez-vous ? Ils étaient beaux, j'eus envie de leur dire "soyez heureux" .

Mais je me suis tu.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors ? tu viens ou tu viens pas en France ?

Réponds-nous.

Bises et à) bientôt.


M. et J.

Rachida a dit…

ben oui quoi... on veut bien savoir, nous!